Exposition "Future is now"

1 Image

Exposition "Future is now"

50 ans, c’est un bel âge… Mais pas forcément celui de la sagesse ! Le 15 juin 2024, Le Parvis fête ses 50 ans, célébrant ainsi 5 décennies de création tous azimuts.

Pour sa part, le centre d’art contemporain qui en 50 ans a programmé plus de 300 expositions, soufflera ses bougies avec une exposition en mode feed-back et prospective, intitulée Future is now, qui conviera une cinquantaine d’artistes ayant exposé de 1974 à 2024 à revenir sur les lieux du crime !

Le Parvis qui est l’une des premières institutions d’art contemporain à voir le jour en France¹ est également l’une des plus atypiques. Et force est de constater que ces 5 décennies passées n’ont pas entamé l’engouement des artistes et des publics pour ce lieu intrigant, implanté dans un centre commercial et intégré à une scène nationale.

Bien au contraire car aujourd’hui encore, les artistes sont particulièrement inspirés par cette configuration insolite.

Et ce dont témoigne l’exposition Future is now, c’est bien de leur attachement au lieu..., pour que 40, 30 ou 20 ans après, ils décident d’y revenir avec le même plaisir !

 

Mais cette exposition collective est également une traversée historique et institutionnelle d’un demi-siècle de politiques culturelles, de création et d’expositions en France :

De l’empirisme des débuts et des espaces dits « d’expositions » ou « d’arts plastiques », mais pas encore appelés « contemporains ». Des accrochages « amateurs » sur cimaises brinquebalantes à la naissance des grands mouvements artistiques contemporains. De la décentralisation des lois Lang jusqu’à la prise en compte par les artistes des enjeux politiques et sociétaux. De la liberté qui fut laissée aux créateurs ainsi qu’à un écosystème de l’art balbutiant. Du rejet de la peinture à la promotion de l’art vidéo et du numérique. Aux années qui se recentrèrent sur l’expérience humaine à l’ère pourtant de la dématérialisation et du post-internet. Aux artistes et aux marchés super médiatisés puis au retour à un art conscient de l’autre humain ou non. Et, pour finir, à cette lame de fond que sont les questions de genres et les problématiques écologiques dans la création actuelle. Voilà autant de sujets abordés ou évoqués dans cette exposition des 50 ans, à travers les archives du lieu et les œuvres récentes des artistes invités qui y ont exposé de 1974 à 2024.
 

Avec les œuvres de : Martine Aballéa, Saâdane Afif , Nils Alix-Tabeling, John Armleder, Bianca Bondi, Michel Blazy, Ulla von Brandenburg, Céleste Boursier-Mougenot , Berdaguer & Pejus, Les frères Chapuisat, Claude Closky, Caroline Corbasson, Nina Childress, Alain Declercq, Damien Deroubaix, Erik Dietman, Christoph Draeger, Mounir Fatmi, Daniel Firman, Dora Garcia, Marco Godinho, Josep Grau-Garriga, Joël Hubaut, Fabrice Hyber, Pierre Joseph, Kapwani Kiwanga, Bertrand Lavier, Ange Leccia, Jacques Lizène, Philippe Mayaux, Caroline Mesquita, Tania Moureau, Philippe Quesne, Jean-Xavier Renaud, Lionel Sabatté, Bruno Schmelz, Franck Scurti, Alain Séchas, Niek van de Steeg, Philippe Ramette, Claire Tabouret, Djamel Tatah, Barthélémy Toguo, Jean-Luc Verna, Jacques Vieille, Gisèle Vienne, Xavier Veilhan, Jérôme Zonder...

 

 

¹ Le CAPC Bordeaux 1973, Le Centre Georges Pompidou 1977, Le Nouveau Musée, Villeurbanne 1978